Présentées par certains comme des véhicules financiers parfaitement immunisés à la crise de la covid-19, les SCPI apparaissent pour d’autres experts trop dangereuses par les temps qui courent… du moins jusqu’à la livraison d’un vaccin fiable. C’est principalement la question du rendement annuel qui est le plus directement impacté aujourd’hui et cristallise les craintes.
En
effet, la nature de l’activité du patrimoine de la
SCPI aura un impact direct très fort
sur les valorisations patrimoniales de ces secteurs. Certaines rencontreront
des difficultés à percevoir les loyers de leurs locataires. On pense notamment
aux activités fragilisées comme les commerces de centre-ville et le domaine du
tourisme. L’immobilier de bureau pourrait, lui aussi, subir ce genre de
désagrément. Le taux de vacance locative, à moins de 5% l’année dernière, est en train de
remonter sensiblement au-dessus des 6% d’après les premières
constatations sur le troisième
trimestre 2020.
A contrario, les plus-values, second mécanisme de création de valeur pour les
associés des SCPI, restent, pour le moment, le moins impactées. En effet, la
valeur patrimoniale des fonds n’est pas ajustée en temps réel.