Avec le retour de l’inflation, le pouvoir d’achat des français est en chute. De fait, les salaires, ou encore les pensions de retraite, ne suivent pas la hausse des prix. Face à cette situation économique, de plus en plus d’épargnants choisissent de se tourner vers la classe d’actifs la moins concernée par les dégâts causés par l’inflation : l’immobilier et, notamment, la SCPI.
L'inflation Kezako?
L’inflation correspond à une augmentation globale des prix. Elle a pour conséquence de créer une chute du pouvoir d’achat et de la valeur monétaire puisqu’il faut dépenser plus pour acheter la même chose.
Elle s’explique très souvent par 2 causes principales :
- un déséquilibre entre l’offre et la demande : la demande pour un produit augmente, mais l’offre ne suit pas. En conséquence, le produit, devenu rare, augmente mécaniquement son prix.
- Les coûts des matières premières augmentent et entraînent la hausse de prix des biens et services qui en dépendent.
Un retour de l’inflation en Europe et aux Etats-Unis
Avec le retour de l’inflation, le pouvoir d’achat des français est en chute. De fait, les salaires, ou encore les pensions de retraite, ne suivent pas la hausse des prix. Face à cette situation économique, de plus en plus d’épargnants choisissent de se tourner vers la classe d’actifs la moins concernée par les dégâts causés par l’inflation : l’immobilier et, notamment, la SCPI.
Un retour de l’inflation en Europe et aux Etats-Unis sous fond de crise COVID
L’année 2021 marque un retour de l’inflation outre-Atlantique et en zone euro. Cela est confirmé par la première estimation d’Eurostat, publiée le 30 novembre 2021, qui estime que le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un niveau record à 4,9 % sur un an, une première depuis 1991.
Outre-Atlantique, le Bureau of Labor Statistics, bureau officiel de statistiques lié au Département du Travail aux États-Unis, estime quant à lui une hausse des prix à 6,8%.
En France, si l’on se penche sur l’indice des prix à la consommation (IPC), l’instrument de mesure de l’inflation, on observe une véritable tendance à la hausse. En février 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 3,6 % sur un an, après 2,9 % en janvier, selon les données publiées ce vendredi par l’Insee. Concernant l’énergie, on notait en octobre 2021 une augmentation de 12,6% du tarif réglementaire du gaz en France, la plus forte hausse depuis 2013.
Ce graphique, tiré de l’observatoire de l’INSEE, expose les variations du taux d’inflation en France ces quatre dernières années :
La hausse des prix et la perte actuelle du pouvoir d’achat est entraîné par plusieurs facteurs :
La reprise de l’activité post-crise du COVID-19
La sortie de la crise sanitaire est un facteur clé de ce retour de l’inflation. De fait, le contexte de reprise économique influe sur les prix de l’énergie (pétrole, électricité et gaz).
Par exemple, depuis début 2019, les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de 15,8%. Cette hausse d’une ampleur inédite concerne tous les pays européens et asiatiques. Pour la comprendre, il faut situer le contexte de la reprise économique : durant la pandémie de Covid-19, l’activité s’est ralentie et la demande en gaz chuté. En conséquence, une partie des producteurs ont donc mis en pause sa production. Avec la reprise, la demande a soudainement augmenté or relancer des centrales à gaz demande un certain temps. En attendant, l’offre en gaz reste rare par rapport à la demande et les prix augmentent donc de manière inédite.
De même, les prix agricoles et industriels ont augmenté entre 15 % et 20 % sur l’année 2021. Cela s’accompagne d’une forte augmentation de la demande pour des biens de consommation ou pour des biens intermédiaires.
La guerre en Ukraine cause un choc énergétique nocif
Alors que l’inflation annuelle dépasse les 3 % en France, le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine tire encore les prix vers le haut et alimente les pressions inflationnistes. Surtout, il impacte violemment les prix des matières premières, notamment de l’énergie.
Depuis le début de l’invasion russe, le baril de pétrole a dépassé les 100 dollars et le marché européen de référence du gaz naturel a bondi de 50%. Les autres matières premières, tels que l’aluminium, le blé et le colza ont également battu des records.
Protéger votre épargne de l’inflation grâce à la SCPI
Face à cette hausse des prix et la chute de leur pouvoir d’achat, les épargnants sont de plus en plus nombreux à s’inquiéter pour leurs finances. En outre, ils sont aussi plus frileux à l’idée d’investir leur capital.
Pourtant, il existe des valeurs refuges qui permettent aux investisseurs de se protéger et de faire face à l’inflation. Parmi elles, l’immobilier est un incontournable !
L’immobilier locatif, un placement indexé sur l’inflation
En effet, investir dans l’immobilier locatif est un très bon réflexe à adopter puisqu’il s’agit d’un placement indexé sur l’inflation.
Chaque solution locative prévoit généralement l’indexation des loyers sur l’Indice de Référence des Loyers (IRL). Cet indice est calculé par l’Insee à partir de l’évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers sur les 12 derniers mois.
Basé sur l’inflation, l’IRL suit donc la même courbe. Pour information, la fréquence de publication de l’IRL est trimestrielle quand elle est mensuelle pour l’inflation. Ainsi, en cas de hausse des prix, les bailleurs peuvent donc relever les loyers en proportion et cela bénéficie directement aux investisseurs.
La SCPI : le placement immobilier idéal en cas d’inflation
Si l’immobilier locatif représente donc un excellent rempart contre l’inflation, il n’est toutefois pas toujours facile d’accès car l’achat d’un bien immobilier nécessite des fonds conséquents. De plus, il manque de diversification et peut s’avérer risqué pour l’épargnant.
Heureusement, le placement SCPI (société civile de placement immobilier) propose aux épargnants d’accéder au marché de l’immobilier locatif simplement et tout en mutualisant les risques.
Une SCPI est un véhicule d’investissement géré par une société de gestion, elle a pour objectif de collecter des fonds auprès d’épargnants divers afin de les réinvestir dans l’achat de biens immobiliers. Autrement dit, elle se constitue un parc immobilier avec l’épargne collectée. En contrepartie, les épargnants qui ont investi dans la SCPI touchent des dividendes qui proviennent des loyers perçus.